En chaque femme, il y a toutes les femmes: la princesse, la jeune fille, l’aventurière, la compagne, la mère ; celles que nous avons été ou que nous aurions pu être ; celles que nous pensons pouvoir devenir un jour ; celles que nous ne serons jamais. ~ Thierry Cohen
Cette phrase, je l'ai lu il y a quelques temps temps déjà et je me l'approprie, je la ressens un peu plus à chaque soin rebozo.
Honorer la femme devenue mère.
Repositionner son féminin.
Refermer physiquement et symboliquement ce qui c'est ouvert pendant la grossesse.
Voilà ce que nous aspirons à offrir en binôme avec Constance Doula au sein de Saynabü Bien Naître - doula 30.
Le Soin rituel rebozo c'est une histoire de femmes et de chaleur. De chaleur physique et aussi émotionnelle.
Un partage de douceurs autour d'une boisson chaude aux plantes pour activer le corps. Permettre à une femme de déposer son intention. De poser les mots et les sentiments que laisse passer cette porte qui a été ouverte pendant la grossesse.
Un massage à 4 mains du corps tout entier. Une huile préparée et choisie spécialement pour cette femme. Un modelage corporel qui invite à l'évasion et à la reconnexion. Reconnecter les sensations du corps. Redécouvrir les limites de ce corps qui a accueilli la vie.
Une montée en température progressive. Un bain chaud aux plantes dans un cadre intime et tamisé. Rythmé par des musiques, des chants, des lectures… Ou en silence selon la volonté de chaque femme honorée.
À la sortie de bain, la femme est séchée, entourée puis accompagnée pour un moment de sudation. Sous couvertures, sous plaids.
La transpiration essentielle, est symbole d'évacuation. Laisser sortir tout ce qui doit l'être avant le resserrage du corps.
7 foulards rebozo sont préparés. Destinés au serrage de 7 points du corps. Une mise en axe de ce corps qui a bougé pendant la grossesse et l'accouchement. Une énergie intense transmise à travers ces rebozos pour accéder au lâcher prise, à l'émotionnel.
Un temps hors du temps . . .
. . . qui s'achève quand la femme sort de ses foulards telle une chrysalide.
Écrire commentaire